DIAPORAMA
jeudi 27 octobre 2011
EXAPAQ et la reconversion des salariés du Centre de Tri
Cette décision, critiquable à de nombreux points, est préjudiciable aux entreprises installées et à venir dans les Zones d'Activités (la proximité du centre de tri était un argument de poids pour le choix de leur localisation), mais elle est d'abord terrible pour les salariés concernés, dont un certain nombre avaient choisi de s'installer dans la commune et peuvent aujourd'hui être très inquiets pour leur avenir.
Aussi notre association vient-elle de solliciter le directeur d'EXAPAQ, société de traitement des colis membre du groupe La Poste, afin qu'il étudie favorablement toute candidature d'un ancien salarié du CTC lorsqu'il envisagera des embauches suite à son agrandissement. Cela nous semble être la moindre des choses. Nous vous tiendrons informés de sa réponse.
Sabine Nagel
Le courrier envoyé au directeur d'EXAPAQ :
Voir le Fichier : Lettre_Exapaq_Centre_de_Tri.pdf
Enquête publique - notre contribution
L'enquête publique relative à la ZAC des Portes de Bondoufle vient de se terminer.
Voici notre contribution déposée dans le registre du Commissaire enquêteur.
samedi 22 octobre 2011
Notre tribune dans la Gazette bondoufloise n°15, novembre 2011
Revenons sur le développement des Zones d’Activités à Bondoufle.
A propos du dossier EXAPAQ, lorsque le Maire vous dit que la ville n’instruit pas les permis de construire, il cherche à se défausser de ses responsabilités. Qui signe le permis de construire si ce n’est le Maire ? Qui peut donc refuser de le signer et demander un complément d’instruction s’il estime que les intérêts de la commune sont en jeu, si ce n’est le Maire ?
Le Maire a un devoir de vigilance...qu’il n’a pas exercé dans le cas du dossier EXAPAQ, ne lui en déplaise. Il a donc fallu que l'association « Bondoufle Energies Nouvelles » (dont ses élus) s’en charge, en déposant un recours contre le permis de construire. Y-a-t-il des irrégularités dans le permis initial signé par le Maire ? OUI. EXAPAQ l’a reconnu et a proposé les modifications nécessaires. L’étude de circulation qu’il aurait fallu mener s’agissant de l’implantation d’un entrepôt à vocation logistique (messagerie) l’a-t-elle été ? NON. Certes c’est la CAECE qui aurait dû le faire, mais il était facile d’imaginer les difficultés de circulation prévisibles. Le président de la CAECE a d’ailleurs pris l’engagement de mener ces études en 2012 et de faire les aménagements qui s’avéreraient nécessaires. Pourquoi le Maire n’en a-t-il pas fait une condition à la signature du permis ?
Ce dossier nous amène à nous interroger plus généralement sur la vision du Maire quant au choix des entreprises candidates à une implantation sur les Zones d’Activités de Bondoufle. On nous dit qu’il est impossible d’attirer des entreprises tertiaires de bureaux faute de transports en commun. Ce n’est pas irrémédiable ! Bondoufle ne doit pas être condamnée aux entrepôts et au trafic des poids lourds.
L’un des lotissements d’activités prévoyait une vingtaine de lots dans ce secteur, destinés a priori à accueillir des PME/PMI (selon la Chambre de Commerce et d’industrie le besoin en est réel). En fait, les lots sont regroupés pour permettre l’implantation de grands bâtiments industriels (celui projeté par EXAPAQ fait 170 mètres de long, le projet ATLAND qui lui fait face comprend 3 bâtiments de 9 m de haut pour 10 000 m2 de locaux). Les riverains du secteur nord des Trois Parts apprécieront. Le discours tenu sur les implantations d’activités n’était-il qu’une façade !
Cette politique, créatrice de nuisances de long terme, va à l’encontre de l’intérêt des Bondouflois.
Les élus minoritaires de Bondoufle Energies Nouvelles continueront à agir pour limiter l’impact de cette politique et vous invitent à faire connaître votre point de vue lors des diverses enquêtes ou réunions publiques.
René ESLINE
Conseiller municipal
mercredi 19 octobre 2011
Résultats du second tour des Primaires citoyennes de Bondoufle
Au terme de ces primaires dont le Parti Socialiste peut être fier, François Hollande est le candidat incontestable et légitime pour porter la volonté d'un changement majeur le 6 mai 2012.
Conscients des enjeux, les participants ont aussi soutenu financièrement cette opération en contribuant au delà de l'euro demandé : les sommes récoltées ont permis de financer la location de la salle Malraux (facturée 125€ par dimanche). Qu'ils en soient sincèrement remerciés !
Que soient aussi chaleureusement remerciés tous les bénévoles (assesseurs et scrutateurs) qui ont permis le bon déroulement de ces Primaires. A Bondoufle comme ailleurs, tout le monde a été au rendez-vous !
Voir le Fichier : ResultatPrimaires_1T_2T.pdf
samedi 15 octobre 2011
Le Grand Noyer affiche complet
On nous avait promis le dévoiement de la RD 192, c’est fait, cette route s’appelle maintenant la rue du Grand Noyer.
On nous avait promis un merlon planté entre les pavillons et le lotissement du Grand Noyer, les travaux sont largement avancés, souhaitons seulement qu’un traitement paysager de qualité viendra clore ce chantier.
On nous annonçait une vingtaine de lots, qui, comme le précisent les sites internet de l’AFTRP, l’aménageur, et de la Communauté d’Agglomération, « devaient étoffer l’offre locale en privilégiant les petites parcelles destinées aux PME et PMI en compte propre ». Comme nous vous le relations dans un article de juin dernier, une seule entreprise, EXAPAQ, spécialisée dans la messagerie, occupera la partie nord (côté Koonyparc). Suite à l’intervention de BONDOUFLE ENERGIES NOUVELLES, cette société a revu sa copie pour sécuriser l’entrée de son site. Dont acte. L’avenir nous dira si cela est suffisant.
Côté sud, entre la rue du Grand Noyer et le merlon, la Foncière ATLAND, spécialisée dans l’immobilier d’entreprise va construire un parc d’activités « UrbanValley » de 10 000 m² de locaux d’activités (8700 m²) et bureaux (1200 m²), destinés à la location aux entreprises. D’architecture relativement classique comme tous ceux de nos zones d’activités, les trois bâtiments culmineront à 9 mètres de haut. Les façades majoritairement en bardage gris seront ponctuées côté rue, pour les parties bureaux (les parties nobles comme indiqué dans le permis de construire) d’habillage en bois. Une noue paysagère d’environ 5 m séparera les bâtiments du merlon paysager. Autant dire que les pavillons situés de l’autre côté se sentiront bien petits, et que, quelles que soient les plantations sur le merlon, les riverains vont voir leur ligne d’horizon s’assombrir.
Quand bien même le promoteur se vante d’engager une démarche environnementale novatrice tant en terme de construction que d’espace paysager (noues, gestion des eaux pluviales, prairies à gestion différenciée), sa réflexion architecturale ne vise qu’à la mise en valeur de son propre parc d’activités au mépris de son insertion par rapport aux constructions anciennes auxquelles les bâtiments vont tourner le dos. Nul doute qu’un ensemble immobilier aussi massif ne sera pas sans conséquence pour l’environnement immédiat et plus particulièrement pour les riverains du secteur nord des Trois Parts.
Aujourd’hui, s’agissant de locaux à louer, et donc, à défaut de savoir quel type d’activés seront exercées, et combien, rien de permet de dire quelles seront les conséquences en terme de bruit et de circulation. Nous savons seulement que chaque bâtiment dispose de 4 quais de déchargement de poids lourds de chaque côté… alors qu’il nous semble que les points d’entrée/sortie sur la rue du Grand Noyer sont étroits. Les accès de ces poids lourds risquent fort de gêner la circulation.
Restera seulement un lot à bâtir…
De 20 lots initialement prévus, il n’en reste donc que 3…
En 2008, BONDOUFLE ENERGIES NOUVELLES attirait déjà l’attention des bondouflois sur ce sujet, et particulièrement sur le leurre que constituait ce merlon. En 2009 et 2010, lors de l’élaboration du PLU, nos élus n’ont eu de cesse de mettre en garde M. le Maire sur les difficultés à vouloir à tout prix réaliser un lotissement d’activité aussi près des habitations ; ils demandaient d’ailleurs que la hauteur des bâtiments annoncée à 15 mètres dans le règlement soit revue à la baisse. Ils ont voté contre ce PLU… Même si ce règlement n’a pas changé, oserions-nous croire qu’ils ont été entendus ?
Nous resterons vigilants pour toutes les installations à venir dans le lotissement du Petit Bois, dont les usagers viendront grossir le flot de circulation de la nouvelle rue du Grand Noyer.
Roselyne BELLANGER
mercredi 12 octobre 2011
Les primaires citoyennes, moment exceptionnel et chaleureux... malgré les bâtons dans les roues mis par le Maire
Pourtant, comme à l’accoutumée, le Maire ne nous avait pas facilité la tâche. Chez lui, la démocratie n’a rien d’évident… Alors qu’un Maire devrait toujours juger positivement des « administrés » qui s’intéressent à la vie publique et veulent jouer un rôle citoyen, Jean Hartz, lui, s’en méfie et met des bâtons dans les roues. Jugez-en plutôt !
Bondoufle Énergies Nouvelles veut contribuer à les changer.
jeudi 6 octobre 2011
L'essentiel du Conseil municipal du 29 septembre 2011
· Nous demandons une explication d’une décision du Maire, relative à l’achat d’une voiture de « segment H1 » pour un coût de 34.000€ : c’est la voiture de fonction du Maire, catégorie luxe… Pour ce prix-là, nous regrettons qu’il n’ait pas choisi une voiture hybride ou électrique, chère, mais pour la bonne cause !
· Vote de la nouvelle Taxe d’Aménagement, qui résulte d’une modification de la fiscalité locale (encore) et a vocation à remplacer la Taxe Locale d’Equipement (TLE). La TLE était à 3%, la nouvelle TA est fixée à 5% par le Maire. Après avoir regretté que les différentes réformes entreprises par ce gouvernement contribuent toutes à réduire la lisibilité des collectivités locales sur leurs recettes à venir, nous lui faisons remarquer que le taux choisi par Bondoufle augmente, en même temps que la base de calcul (qui va concerner plus de surfaces) : double peine ? Le coût de cette taxe va donc augmenter fortement à Bondoufle.
Certes, puisque les ZAC sont exonérées, toutes les constructions aux Portes de Bondoufle ne seront pas concernées.
Nous demandons au Maire de prévoir, comme c’est prévu par la loi, d’exonérer les constructions de logements sociaux qui seraient réalisés ailleurs que dans les Portes de Bondoufle : refus !
Bien sûr, nous ne pouvons pas approuver cette décision.
· Toujours autant de ventes de parcelles publiques à des riverains. La plupart du temps, il s’agit d’habitants qui ont annexé ces parcelles depuis des années, ont planté dessus, ont clôturé, etc. Nous contestons systématiquement ces pratiques, c’est une question de respect du bien public. A ce rythme-là, on peut aussi se demander s’il restera de l’espace public dans notre ville lorsque toutes les venelles auront été vendues pour éviter tout problème, que tous les espaces verts auront été vendus pour ne plus avoir à les entretenir…
· Nous approuvons des créations de postes, car cette fois il s’agit de postes de titulaires au sein de la mairie, alors qu’habituellement nous nous abstenons quand les postes créés sont temporaires et précaires. Autre point positif cette fois, les nouveaux postes élèvent le niveau de qualification, et permettent aux agents ayant réussi des concours de progresser.
· Une surprise : nous devions approuver le Plan Local de l’Habitat préparé par la Communauté d’Agglomération d’Evry Centre-Essonne (CAECE), un beau travail de bilan et de prospective sur le logement dans notre territoire. Mais le Maire a fait retirer ce point de l’ordre du jour. Le motif, exposé confusément, serait une négociation en cours à propos de l’amende SRU payée par notre ville pour défaut de logements sociaux.
· Enfin, moment gratiné de la fin du conseil, mais qui a dû échapper au Maire :
Le conseil devait émettre un avis sur le Plan Stratégique Régional de Santé élaboré au printemps par l’Agence Régionale de Santé (ARS) ; il était temps…
Nous dénonçons en particulier la vision simpliste de la qualité de l’offre de soins sur l’Ile-de-France portée par ce projet, d’autant plus que le Centre Hospitalier Sud Francilien va particulièrement mal. Pour marquer le coup, nous proposons d’émettre un avis défavorable.
Réponse du Maire : aucun rapport, il faut approuver ce plan car « l’hôpital c’est pas la santé publique »…
Que voulez-vous répondre ? Rien !
Sabine Nagel