DIAPORAMA

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lundi 20 juin 2011

Recours de Bondoufle Energies Nouvelles contre le permis de construire EXAPAQ


Tous les Bondouflois déplorent l’implantation massive d’entrepôts destinés à la logistique sur la commune qui en est réellement ceinturée. Cette situation est le résultat de 30 ans de politique municipale menée par les majorités de droite successives (emmenées par Henri Marcille puis Jean Hartz) qui n’ont pas su créer la dynamique nécessaire pour attirer des entreprises tertiaires plus séduisantes.

Nous pensons qu’il faut maîtriser ce développement et ne pas reproduire les errements du passé.

Dans cet esprit, nous avons introduit un recours gracieux contre le permis de construire signé le 7 avril dernier par le Maire de Bondoufle au profit de la société EXAPAQ. Le projet consiste à implanter dans le lotissement du « Gros Noyer », près de Koonyparc, une plateforme logistique de 3.845 m2 qui comprend d’un côté 10 quais de déchargement Poids Lourds, et de l’autre 66 quais pour des camionnettes, soit un bâtiment de 170 m de long.

L’implantation d’un service de « messagerie » de cette ampleur va nécessairement générer un flux de circulation important et ne peut donc se concevoir que dans un lieu approprié avec des voies de circulation adéquates.

Qu’en est-il ?

Aucune étude de circulation sérieuse n’a été menée. Le trafic des PL (poids lourds) et des camionnettes va transiter par la rue du Gros Noyer (dévoiement de l’ex RD 194, après la gendarmerie) qui n’est pas dimensionnée pour le recevoir et qui est un axe majeur de la commune pour tous ceux qui vont vers l’Ouest (Brétigny, Ste Geneviève). Les manœuvres de PL seront difficiles compte tenu de l’étroitesse des voies. Aucune place de stationnement pour les PL en attente de déchargement n’est prévue, dans un secteur déjà très mal pourvu (voir les difficultés de parking actuelles de Koonyparc et les stationnements intempestifs de remorques dans les rues voisines).

Ce projet, tel qu’il est conçu, va donc constituer une cause importante de nuisances : environnementales, sonores et visuelles, difficultés accrues de circulation et de stationnement...Et, par ailleurs un certain nombre de « libertés » ont été prises dans l’instruction du permis de construire.

Notre propos n’est pas d’interdire une implantation nouvelle de la société EXAPAC sur la commune (EXAPAQ est actuellement implantée dans la ZA des Bordes) mais de faire que cette implantation soit revue voire déplacée, qu’elle respecte les règles en vigueur, qu’elle s’intègre harmonieusement dans l’environnement d’une Zone d’activités, et pour l’heure en entrée de ville.

Au-delà, nous voulons placer le maire devant ses responsabilités et démontrer sa gestion approximative des dossiers, son manque de vision quant au développement futur des Zones d’Activités sur la commune, l’urgente nécessité d’écouter les Bondouflois qui disent stop au développement des activités logistiques et à la circulation des camions associée.

Nous vous tiendrons informés de la suite donnée à ce recours gracieux.

Réponse du Maire à notre question écrite

Lors du Conseil Municipal de vendredi 17 juin 2011, le Maire a répondu oralement à notre question écrite.

Pour opposer de nouveau une fin de non recevoir : pas de pause dans le calendrier.

Il a repris ainsi son propos publié dans son éditorial de la Gazette de juin, nous accusant d'arrières pensées dans cette demande de moratoire. Selon lui, nous chercherions seulement à l'empêcher de construire pour pouvoir lui reprocher ensuite son inaction.
NON !
Monsieur le Maire, ce n'est pas nous qui avons choisi de ne rien faire en logement social pendant des années mais vous ! N'inversez pas les rôles. L'opposition de gauche a toujours réclamé ces logements, et autant Henri Marcille que vous vous avez toujours créé la peur au moment des élections et le choix de ne pas construire, ou si peu.
Aucun retournement de veste de notre côté...

Et, supposition pour supposition, pouvez-vous dire clairement ce qui vous presse autant ?
Tous les élus des villes voisines peuvent le confirmer, il faut du temps, souvent deux mandats, pour engager un tel projet :
- Les Docks de Ris : lancés lors du mandat précédent, opérationnels maintenant, Jacques Brochot (conseiller municipal d'opposition à Ris-Orangis) peut en attester.
- Le centre-ville d'Evry : début de la concertation en 2003-2004, lancé en 2010...
- Centre ville de Courcouronnes : 4 ans de concertation, la phase opérationnelle n'est pas encore lancée...

Alors ?

vendredi 17 juin 2011

Décharge sauvage sur la commune

Lieu : rue Comte de Fleury (Bondoufle)
En face de l'entrée de la société Districoupe et proche du parc d'attraction Koony planète.
Accumulation régulière sur plusieurs semaines de déchets en tout genre (bidons d'huile pour friture, téléviseurs, déchets verts etc....)

Les décharges sauvages sont des sources de pollution de plusieurs ordres :
Dégradation de sites et de paysages : les décharges illégales se situent dans des sites naturels ou au sein de communes.
Pollution des eaux et et de l'air : les pluies provoquent le ruissellement des eaux chargées de tous types de substances toxiques contenues dans les déchets, qui s'infiltrent des les nappes souterraines et les cours d'eau. La fermentation des déchets produit du méthane qui est un gaz à effet de serre très puissant, contribuant au réchauffement climatique.
Incendies : les incendies des décharges sauvages libèrent des gaz toxiques.
Risques pour la santé publique : propagation de gènes pathogènes, de rongeurs, de mouches...

Si vous croisez sur un chemin, ou une route, ce genre de décharge, nous vous invitons à le signaler rapidement en contactant ce NUMERO VERT : 0800 97 91 91

mercredi 15 juin 2011

Bilan des deux ateliers citoyens de juin 2011 - I. 9 juin : Atelier « Lecture du projet »

Son compte-rendu est disponible en ligne sur le site officiel (www.quartierdesportesdebondoufle.fr), qu’en avons-nous retiré ?

Une nouvelle fois le projet a été présenté par l’agence Ville Ouverte aux habitants présents, avec un diaporama très proche de celui qui avait déjà été visionné lors du premier atelier fin février… Et une nouvelle fois les uns et les autres ont rappelé leurs positions respectives. Nous avons donc redit que nous étions favorables de très longue date à la construction de logements, en particuliers accessibles au plus grand nombre, mais que nous nous opposions à l’absence de réelle concertation de la part du Maire qui a voulu tout gérer de bout en bout tout seul. Ici, rien de nouveau.

La fin de la réunion a été occupée par deux points :

- La question du merlon : selon les spécialistes d’urbanisme qui depuis 2009 ont travaillé sur la ville, d’abord pour la révision du PLU puis maintenant, les merlons qui enserrent Bondoufle sont constitutifs de son identité ! Nous avons contesté cette vision esthétique : les merlons sont la conséquence du fait que les Maires successifs ont accepté que Bondoufle soit ceinturée de zones d’activité (au mieux laides, au pire qui créent des nuisances). C’est une protection, pas un choix urbanistique. Aussi, quand il nous est demandé s’il faut maintenir le merlon entre la ville actuelle et le futur quartier des Trois-Parts, notre réponse est bien sûr NON ! Pas de muraille, de protection, entre deux quartiers d’une même ville ! C’est même une question de principe, de vivre ensemble.

- La question de la densité : là, l’urbaniste a cherché à expliquer comment une même densité pouvait être obtenue avec des formes urbaines très différentes… Détails sur le site…

Et c’est tout !

lundi 13 juin 2011

La sécurité à Bondoufle, ou l’échec de la politique du Maire

Une nouvelle fois début mai, Bondoufle a été le théâtre d’évènements qui ne peuvent laisser indifférent, ici des bagarres entre jeunes de Bondoufle et de Lisses avec courses-poursuite dans la ville et violence. Ironie du calendrier, samedi 7 mai, Manuel Valls, Député-Maire d’Evry, dédicaçait son ouvrage « Sécurité, la gauche peut tout changer » à la librairie du centre commercial, donnant l’occasion de discussions qui ont spontanément débouché sur le sujet de la sécurité à Bondoufle… Une première altercation violente avait eu lieu la veille au soir au même endroit, une autre aura lieu le lendemain soir…

Quand ce n’est pas cela, les habitants subissent régulièrement des vols à la tire (sacs à main ou téléphones par exemple), vols de vélos ou dans les jardins, en dehors des cambriolages bien connus. Ces derniers temps ce sont aussi les incendies de poubelles qui se sont multipliés

Côté sécurité, la situation de Bondoufle au sein de l’agglomération est paradoxale : dans notre ville, contrairement à sa « grande voisine », les incivilités, les violences aux personnes et atteintes aux biens semblent en augmentation alors que le sentiment de sécurité progresse chez nos voisins, fruit de l’action municipale.

Restons prudents, il faut toujours se garder de gonfler un phénomène sur la foi d’impressions ou de rumeurs, et dans ce domaine elles se propagent facilement. Pour autant la population a le droit, ici comme ailleurs, de ne pas vivre dans l’appréhension. Ni négation ni exagération de la situation, donc. Ni l’une ni l’autre ne sont bonnes conseillères.

La classique question « Mais que fait la police ? » devient à Bondoufle « Mais que fait le Maire ? »

En effet, souvenez-vous :

Tout à la satisfaction que la Gendarmerie, auparavant implantée sur la commune de Ris-Orangis, s’installe sur Bondoufle, Jean Hartz a décidé il y a quelques années de supprimer progressivement toute police municipale, alors qu’il y avait eu jusqu’à 5 postes inscrits au budget, rarement tous pourvus il est vrai.

Certes, nous avions bien observé que les dernières années de la police municipale avaient été difficiles, les nombreuses mutations d’agents montraient que le Maire ne réussissait pas à stabiliser un effectif régulier, manifestement parce qu’il peinait à définir les missions des policiers. Par manque d’intérêt pour des postes « bateaux » les policiers ont l’un après l’autre quitté la ville, le Maire y voyant l’occasion de réduire les dépenses et de se défausser sur les Gendarmes.

Or le Maire a commis là une erreur qu’il se doit aujourd’hui de reconnaître pour corriger la situation, sinon les Bondouflois continueront d’en payer le prix. Il a cru que la « Gendarmerie à Bondoufle » serait la « Gendarmerie DE Bondoufle », alors que Bondoufle n’est que l’une des villes de son périmètre d’action. Il attend d’elle qu’en plus d’être les forces de sécurité « nationale » elle fasse fonction de police municipale. Or il est évident que ce n’est pas le cas ! Une présence permanente et quotidienne fait défaut.

Un signe parmi d’autres de son erreur d’appréciation initiale : le Maire avait fait voter en conseil municipal le don des vélos de la police municipale à la gendarmerie… que l’on n’a jamais vue les utiliser !

Certes, il peut y avoir plusieurs points de débat sur cette vaste question de la sécurité.

D’abord pour savoir s’il est pertinent que Bondoufle soit toujours en zone gendarmerie quand l’essentiel de l’agglomération et en particulier les communes limitrophes sont en zone police. La distinction peut d’ailleurs évoluer puisque la loi du 3 août 2009 rattache la gendarmerie au ministère de l’Intérieur…

On peut aussi débattre sur les responsabilités de chacun : sans doute, idéalement, les forces nationales de police ou de gendarmerie devraient être présentes partout en nombre suffisant pour que les villes n’aient pas besoin d’organiser une police municipale. Le débat est relancé autour de ce que l’on a appelé la police de proximité, des propositions de police des quartiers, tant il est vrai qu’il faut une présence humaine quotidienne qui connaisse parfaitement les habitants et les quartiers. Le débat doit avoir lieu lors de l’élection présidentielle.

On peut aussi discuter de l’efficacité de la vidéo surveillance dans tel ou tel lieu, qui n’est pas la panacée mais peut sans doute être un bon outil s’il est bien utilisé et en complément d’une présence humaine irremplaçable.

On aimerait aussi réentendre parler plus précisément de ce qui se fait en termes de prévention dans la ville : actions dans les écoles, collège et lycée ? Travail avec les associations locales ? Le silence assourdissant fait craindre que rien ne soit organisé. Or là aussi c’est à la ville d’être à l’initiative pour son territoire. Certaines communes par exemple montent des contrats locaux de sécurité pour faire travailler ensemble tous les acteurs concernés.

Mais… dans l’immédiat, peut-on se permettre d’attendre éternellement d’un gouvernement qui, au-delà des incantations sur la sécurité, n’a de cesse de réduire les effectifs y compris des forces de l’ordre ? Peut-on continuer longtemps à rester la seule commune de l’agglomération (et des agglomérations voisines) à n’avoir strictement aucune vidéo protection ni police municipale, au risque de devenir le lieu de prédilection, même des simples bagarreurs et petits délinquants du coin ?

Cette inaction du Maire est-elle cohérente avec son envie pressante de faire grossir la ville dans les années à venir ? Comment peut-il prétendre faire passer la ville de 9 500 habitants à 11, 12 ou 13 000 sans se soucier de la sécurité de la population ?

Un Maire doit agir. Jean Hartz ne peut être le seul à considérer que sa commune n’a pas besoin de présence de forces de l’ordre quotidiennement sur le terrain, réactives et connaissant bien la ville, alliant l’indispensable prévention et les verbalisations, interpellations, etc. Toutes les villes, voisines ou pas, compensent les lacunes de l’Etat en organisant une police municipale pour ne pas laisser les habitants dans des zones de non droit. La mobilisation conjointe de tous les acteurs semble efficace dans les villes qui l’organisent.

Pourquoi rien de tout cela à Bondoufle ? Monsieur le Maire, on a rarement raison tout seul…