La potion amère de la fiscalité
locale
Nous vous avions alerté au printemps sur les conséquences
néfastes des décisions prises lors du Conseil Municipal du 29 mars 2012, par la majorité municipale lors du vote du budget 2012 (que les élus de Bondoufle Energies Nouvelles
ont dénoncé).
Nous y
sommes ! Avec l’automne, les feuilles d’impôts locaux tombent elles aussi.
L’augmentation de la part communale bat tous les records : son taux augmente
de + 18.7% pour la taxe d’habitation, + 10.2% pour les taxes foncières.
Dans le même temps, les taux pour le
département et l’intercommunalité sont restés constants.
Alors qu’il
est actuellement de bon ton de s’offusquer des augmentations prévues pour la
fiscalité nationale, notre majorité municipale n’a pas les mêmes états d’âme
quand il s’agit de ponctionner les
Bondouflois, sans discernement, puisque
la fiscalité locale frappe toutes les familles, quel que soit leur revenu, les
plus modestes étant les plus touchées. Mais, ce serait pour la bonne cause,
notre maire souhaite en effet constituer une cagnotte pour faire face aux
difficultés potentielles à venir (Lesquelles ?).
La facture de la loi SRU
Les
conditions d’application de la loi SRU ont été durcies pour inciter les communes à
partager plus équitablement l’effort global nécessaire à la construction de
logements sociaux. Nous partageons les objectifs de cette
loi, mais il serait injuste que les Bondouflois
paient l’addition de la politique restrictive menée par la majorité
municipale depuis des années, voire des décennies (152 000€ d’amende en
2012). La bonne nouvelle, c’est que notre
député, Carlos Da Silva, est intervenu, au niveau ministériel, pour que
Bondoufle puisse bénéficier du régime dérogatoire prévu par la loi, atténuant
ainsi les conséquences financières pour la commune.
La sécurité en question
Dans la
dernière Gazette Bondoufloise, Le Maire souligne « la recrudescence des cambriolages, incendies, incivilités et
autres exactions », en se félicitant de la réponse apportée par la brigade de gendarmerie. Il estime cependant
nécessaire de compléter son action (?), et recherche des « personnes
volontaires pour signaler toutes anomalies ».
Au lieu d’inciter chacun à surveiller
son voisin, ne faudrait-il
pas dès maintenant réfléchir à la
création d’une véritable police municipale qui serait de toute façon rendue
incontournable par le projet des Portes de Bondoufle ?
La sécurité
est un droit essentiel, nous en reparlerons.
René Esline
Conseiller
Municipal