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dimanche 26 mai 2013

Coût et financement des équipements publics de la ZAC des Portes de Bondoufle : notre analyse et nos questions


Voici le récapitulatif des coûts et des contributions des différents acteurs, contenu dans le dossier de réalisation de la ZAC (dossier complet consultable sur notre site).





Les infrastructures coûtent 28,3 M€, pour près de 60% des réseaux et de la voirie, mais aussi 5,3 millions pour le « fameux » parc urbain. Fameux à plus d’un titre[1]… mais d’abord par son coût !
Par comparaison, les équipements dits de superstructure coûtent, eux, 15 M€. En entrant dans le détail, on constate qu’aucun d’entre eux n’atteint le montant du parc qui se révèle donc l’équipement le plus cher de toute cette zone.

En effet, les plus coûteux sont :
-       la reconstruction du centre de loisirs (pour 4,9 millions), équipement que la ville choisit de situer dans le périmètre de la ZAC mais qui est nécessaire à toute la ville et doit remplacer l’actuel centre, délabré et à déplacer du fait du projet de grand stade de rugby.
-     le nouveau groupe scolaire (pour 4 millions environ), auquel il faut ajouter la prise en charge de la réhabilitation de classes existantes à l’école Saint Exupéry qui accueillera les premiers enfants du nouveau quartier (pour environ 1 million),
-     le gymnase (pour 3,2 millions)
-     l’équipement petite enfance, pour « seulement » 1,350 millions d’€.

Ces montants ont été estimés sur la base de prix moyens de réalisations de ce type, à partir des données habituelles des ZAC (tant de logements = tant de classe). Il nous semble  sans aucun doute très important de prévoir un parc dans cette zone, mais totalement excessif d’y consacrer une telle somme. La raison voudrait qu’une baisse sensible de ce montant soit recherchée, par exemple en envisageant la réalisation d’un espace moins « paysagé », plus naturel, et plus simple d’entretien.

On découvre aussi que le nouveau gymnase coûtera un peu plus d’un million à la ville. Le dossier précise que le gymnase prévu comportera « une salle principale d’évolution de 44x24m pouvant accueillir un terrain de grand jeu et une salle multisports comprenant une salle principale de 20x25m (type salle de danse). » (Dossier de réalisation, p.21). Ce type d’équipement correspondant peut-être à un besoin « standard », mais à aucun moment il n’a fait l’objet de discussions localement. Pourquoi ?

Quand nous vous avons interrogé sur ces montants à financer, lors du conseil municipal d’avril 2013, vous vous êtes retranché derrière le faux argument de la fiscalité qu’allaient générer les nouveaux habitants. Nous contestons cette vision naïve des choses : l’ouverture de classes ou de places en crèche ne coûtera pas seulement en bâtiments, mais, et c’est bien normal, également en personnel dans ces équipements. S’en tenir, dans l’ensemble, aux recettes fiscales à venir nous semble bien léger.


[1] Le parc aura occupé un temps important lors des ateliers et réunions publiques, tout en laissant généralement les participants perplexes quant à l’intérêt des débats. Le Maire a toujours considéré qu’il devait être financé par l’agglomération, qui a en charge tous les parcs de son territoire. Pourtant, nous nous sommes souvent inquiétés de ne pas voir ce parc figurer dans le programme des investissements de l’agglomération… Finalement, l’AFTRP a accepté de le financer plus largement, à condition de baisser son financement de l’école… Nous ne sommes pas dupes.

L’impact financier des Portes de Bondoufle pour la ville se précise, le Maire brouille les pistes !



Il est très rarement question des Portes de Bondoufle en Conseil municipal, tout se discute ailleurs en direct avec le Maire lui-même. Mais ce dernier est obligé de nous en parler s’il est question d’argent en particulier. Nous venons de le vérifier au dernier conseil du 11 avril 2013.

La délibération n°11 proposait une « modification du programme des équipements publics » de la ZAC. En réalité, il s’agit d’un jeu de domino relatif au financement de deux équipements prévus dans ce quartier, l’école et le parc paysager : l’aménageur diminue sa participation au financement de l’école de 750.000€ et augmente sa participation au financement du parc de… 750.000€. Soit. Pourquoi cet « échange » ? Ce n’est pas clair pour nous, aucune explication claire malgré nos questions.

Mais, et pour la première fois, nous voyons apparaître le financement assuré par la ville, ce dont le Maire n’avait jamais parlé jusqu’ici. La délibération indique que, suite à cet échange de financement entre les deux équipements, la ville devra financer 750.000€ de l’école.

Alertés par cette délibération, nous avons assisté au Conseil de communauté d’agglomération suivant, le 22 avril, dont les délibérations 13 et 14 mentionnent la mise à disposition du public du dossier de réalisation de la ZAC, que nous avons pu récupérer (la ville ne nous le fournit pas…). Cette fois, nous y trouvons le tableau synthétisant les équipements et leurs financeurs. Nous y découvrons que la ville s’est engagée à financer les équipements de cette ZAC à hauteur de 7,286 millions d’€, soit 17% du coût total. Ce n’est pas mince !

Monsieur le Maire, les réponses que vous avez apportées à nos questions lors des échanges en conseil municipal ne nous ont pas convaincus de votre bonne foi :

Comme lors de chaque réunion publique ou atelier, vous continuez d’affirmer haut et fort que le nouveau quartier des Portes de Bondoufle est autofinancé et ne coûtera rien à la ville. Nous vous répétons que cette vision des choses est trompeuse, et que vous devez dire la vérité aux Bondouflois.

Notre présentation de la situation est plutôt celle-ci : au mieux, si tout va bien, au terme des 15 – 20 ans de réalisation de cette ZAC, le bilan aura été équilibré, c’est-à-dire que ce que le projet aura coûté à la ville aura été compensé par les nouvelles recettes (fiscales) qu’il aura engendrées. Ce n’est pas la même chose.

Car en effet, entre temps, et dès les toutes prochaines années, la ville va devoir investir elle-même. Elle va devoir co-financer une partie des équipements publics prévus, à chaque fois que ces équipements seront utilisés par des habitants de toute la ville et pas seulement par ceux du nouveau quartier.

Et tout investisseur sait une chose : il faut d’abord avancer des fonds (pour financer l’école ou le gymnase) avant que les nouveaux habitants soient installés et ne paient leurs impôts locaux.

Nous vous avons répété en Conseil municipal que vous faites comme si tout se passait en temps zéro, que vous niez le calendrier et le phasage nécessaire à ce projet.

Une chose est sûre, à aucun moment vous ne nous avez parlé du montage financier que vous proposez, ni aux conseillers municipaux ni aux Bondouflois eux-mêmes. Pour que la ville finance les 7,3 millions d’€ prévus, vous ne nous proposez aucun plan de financement pluriannuel. Comment pensez-vous vous y prendre pour que cela n’obère pas tout autre investissement sur la ville, indispensables quand on connaît l’état souvent lamentable des équipements municipaux ?

Parce que, en dehors des "Portes de Bondoufle", le Bondoufle d’aujourd’hui manque cruellement de rénovation, vous n’avez rien fait de notoire depuis 5 ans. Comment allez-vous mener de front les deux opérations, investir dans les Portes de Bondoufle et investir dans la ville actuelle ?

La réalisation de la première tranche des Portes de Bondoufle n’a pas encore démarré, déjà des questions


Edito

 
La commercialisation commence… en trompant son monde : le promoteur invite à une réunion publique pour le lancement du programme...  Aucune réunion, juste un point de vente. Pourquoi créer des confusions ?

Voici le document distribué par le promoteur :
Le document distribué par ICADE


Les permis sont déposés, nous les avons consultés en mairie. 
Première surprise : il y a moins de petits logements qu’annoncés, alors que ce sont d’abord eux qui manquent aujourd’hui. Pourquoi ? On ne le sait pas.
Pour ces 225 logements implantés en bordure de route (RD 312), nous sommes inquiets. 
D’une part parce qu’il n’est pas dit quand sera réalisé le merlon devant les protéger (un peu) du trafic routier et de ses nuisances. D’autre part parce qu’ils ne comportent que peu de parkings (1 par logement), ce qui rend indispensable une bonne desserte du quartier par les transports en commun, aujourd’hui insuffisants dans la ville.
Or, on ne voit rien venir sur ces questions.

mercredi 15 mai 2013

mercredi 8 mai 2013

COMMEMORATION DU 8 MAI 1945 A EVRY





COMMEMORATION DU 8 MAI 1945 A BONDOUFLE

Départ de la mairie avec notre député Carlos DA SILVA et notre conseiller général Francis CHOUAT
Au monument aux morts


Au monument aux morts

Dépot de la gerbe du député

Dépot de la gerbe du Conseil Général


mardi 7 mai 2013

Notre tribune dans la gazette bondoufloise, n°22, avril 2013

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Finalement, le retour à 4,5 jours de classe attendra septembre 2014 

Cher-e-s Bondouflois-e-s,

En janvier dernier, le maire avait annoncé en Conseil municipal et lors de ses voeux, sans discussion préalable, que la ville appliquerait dès la rentrée 2013 le nouveau rythme scolaire comme toute l’agglomération. Depuis, il a renoncé, à l’issue d’une –seule- réunion le 27 février rassemblant représentants de parents d’élèves et directeurs d’école. Manifestement, la ville ne pouvait pas être prête en septembre prochain. Conscients de la nécessité de corriger la semaine de 4 jours mise en place à la va-vite par l’ancien gouvernement, dont les effets négatifs en particulier sur les enfants en difficulté scolaire sont unanimement reconnus, nous étions ravis que Bondoufle saute le pas sans attendre ; nous sommes déçus de devoir patienter un an de plus. Nous avons demandé à être associés aux préparatifs.

Cette réforme est l’un des aspects de la « refondation de l’école » voulue par le ministre Vincent Peillon. Elle vise une amélioration des conditions d’apprentissage de nos enfants. Contrairement aux raccourcis entendus ici ou là, il ne s’agit pas de réduire « la journée » d’école, puisque sa longueur totale dépend de notre organisation sociale (horaires de travail des parents…). C’est le temps consacré aux apprentissages qui est visé, parce que la concentration d’un enfant ne peut  être maintenue longtemps et à n’importe quelle heure. D’après les travaux des chrono-biologistes depuis 20 ans, il vaut mieux allonger la pause méridienne (temps du repas) et limiter la classe à 5h30 par jour.  De même, l’évolution des vies familiales amène à privilégier le retour au mercredi matin plutôt qu’au samedi.

Le ministère de l’Education nationale a choisi une voie non directive : plutôt que d’imposer un schéma unique, il a fixé un cadre général et demande aux acteurs locaux de construire ensemble le schéma qui convient le mieux à leur territoire.  C’est le « projet éducatif territorial » : pour mieux articuler les temps de l’enfant, scolaires, récréatifs, culturels, sportifs, associatifs, etc, il est proposé d’en réunir tous les acteurs, d’inventorier toutes les possibilités locales, et de réfléchir ensemble à une nouvelle organisation. Nous appelons à ce travail collaboratif.

Le sujet n’est pas simple mais l’enjeu est d’importance : mettre nos enfants dans de meilleures conditions pour apprendre. Pour nous, c’est essentiel et urgent. Et tellement motivant !

Sabine Nagel et Sidonie Trastour, conseillères municipales